top of page
FondMembresFlou-1.png
vauboin2020-IMG_3732.jpg
fleur0-250.png

Le Jardin botanique Val Rahmeh-Menton

Avenue Saint-Jacques, 06500 Menton, Alpes-Maritimes, France

Le Jardin botanique Val Rahmeh - Menton s’inscrit pleinement dans l’évolution paysagère de Menton et de la Côte d'Azur qui se pare de jardins d’ornement et d’acclimatation, en particulier sous l'influence d'une importante communauté d'Anglais, grands amateurs de jardins.
Le domaine été constitué au cours du XIXe siècle par une famille de la noblesse mentonnaise, les De Monléon. Il est alors composé de terres agricoles et d’une bâtisse datant de 1875.
Lord Percy Radcliffe (1874-1934), général de l’armée britannique et ancien gouverneur de Malte, acquiert cette propriété en 1905 avec son épouse Rahmeh Theodora Swinburne (1865-1924). Après l'achat de quelques terrains agricoles supplémentaires, il aménage l'ensemble en un jardin de style paysager agrémenté d’espèces exotiques dont une superbe allée de palmiers qui accueille encore les visiteurs aujourd’hui.
Dans les années 1920, la villa est agrandie et remaniée dans un style italo-provençal par l'architecte Henri Cerutti-Maori. En souvenir de l'épouse de Lord Radcliffe prématurément disparue, le domaine prend le nom de « Val Rahmeh », c’est-à-dire « vallon de la tranquillité » (en arabo-persan).
Les lieux sont vendus en 1934, et au gré des propriétaires successifs, s'enrichissent d'essences nouvelles.
En 1957, Miss May Bud Campbell (1900-1982), une riche et excentrique Anglaise, en fait l’acquisition et complète le domaine par une nouvelle parcelle dans sa partie basse. La propriété devient un lieu de réception pour les notables locaux et ses nombreuses relations anglaises de la Côte.
Botaniste de formation et passionnée de plantes, elle orne le jardin d'espèces rares ou spectaculaires, en provenance de tous les continents. Miss Campbell jette en particulier son dévolu sur la famille des Solanacées, ce qui lui vaut le surnom de « Dame aux daturas ». La villa s’entoure alors d’un gracieux fouillis végétal dont l'entretien est confié aux quatre jardiniers de la propriété.
Endettée, elle est contrainte de vendre le domaine et le cède en 1966 à l’État qui en confie la gestion au Muséum national d’Histoire naturelle. Le fouillis végétal se transforme alors en véritable jardin botanique, avec des présentations thématiques et des plantes clairement identifiées. Il ouvre au public dès 1967...

+33 4 93 35 86 72

LogoFS_1.png

fleur0-250.png
bottom of page